dimanche 24 juin 2007

Pearl Jam Tour 07 : 1/4 London


Quelques jours après, voici donc ma review du concert de Pearl Jam à Londres, lundi 18.

Je suis arrivé à Londres lundi matin, et reparti mardi soir : tant qu'à faire, autant profiter le plus possible de l'endroit, qui est quand même ma ville préférée et un endroit que j'affectionne particulièrement.

J'ai commencé à faire la file environ 1h30 avant l'ouverture des portes, ce qui était nécessaire pour obtenir une bonne place. La fosse était d'ailleurs entièrement réservée aux membres du fan club de PJ, le Ten Club.

Il était donc probable que le show allait réserver quelques surprises, et effectivement, ce fut le cas, on y reviendra.

En première partie, on retrouvait Idlewild, qui, comme bien souvent dans ce genre de situation, a du composer avec un son pourri. Mais ce ne fut pas la seule raison de leur set assez médiocre : le setlist était assez peu inspiré, trop d'extraits du dernier album et pas assez de morceaux qui auraient pu/du mettre le feu à la salle. Et le chanteur Roddy Woomble, sorte de David Beckham anorexique errant comme Morrissey ne semblait pas concerné par ce qu'il foutait là, et c'est vraiment dommage.

Pearl Jam débuta leur set une bonne demi-heure après, et dès le début, avec la rareté Long Road, on savait qu'on allait assister à quelque chose de spécial, et ce fut un concert pour fans, avec peu de hits. Pas d'Even Flow, de Corduroy, de Jeremy, de Black, mais Indifference, Down, Green Disease, Faithful, Present Tense et surtout une version stellaire d'Immortality. Le second rappel aura été l'occasion, pour Ed Vedder, de rappeler ses sensibilités politiques, avec un enchaînement de quatre protest songs, dont la toute nouvelle No More.

7

Près de 2h30 d'un concert éreintant, montrant un groupe au sommet de sa forme, avec une énergie inouïe et une envie de jouer que très peu de groupes majeurs possèdent. Voire carrément aucun.

Evidemment, le spectateur neutre pourrait regretter l'absence de morceaux connus, ou l'emphase faite sur la seconde moitié de la carrière du groupe. Mais les morceaux sont joués sont nullement inférieurs aux anciens, et de toute façon, il valait mieux ça qu'un soi disant grand groupe qui joue deux fois Vertigo, non?

Le pire, c'est qu'à ce moment-là, personne, ou presque, n'osait imaginer que trois jours après, le groupe allait surpasser ce moment de gloire, mais ce sera pour un peu plus tard...


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